Pourquoi souscrire une assurance vie ?
Afin d’aller au-delà des dispositions légales successorales, assurant au conjoint le choix entre au moins le quart (en fonction du nombre d’enfants) du patrimoine du défunt en pleine propriété, ou la totalité du patrimoine en usufruit …
Au décès de l’assuré(e), le conjoint bénéficiaire percevra un capital, voire même une rente, lui permettant de compléter ses revenus (compensation de la réversion partielle des retraites légales)
Dorénavant, les couples pacsés sont à égalité sur le plan fiscal, avec les couples mariés …
Néanmoins, au décès de l’un des partenaires, si rien n’avait été prévu par le défunt, le bénéficaire n’héritera de rien ! Et ce, d’autant plus en présence, éventuellement, d’un ou plusieurs enfants du défunt ou d’héritiers réservataires !
Et oui ! Si tant est qu’un enfant n’ait pas ou plus besoin d’être protégé, voire aidé par son ascendant, il peut en être autrement de la génération suivante ! Cela s’appelle communément un contrat intergénérationnel, consistant en une donation de grand-parent à petit-enfant … Certes, le don manuel s’avère très simple à utliliser dans un tel cadre, mais l’assurance vie a l’avantage de pouvoir « contrôler » le devenir ou l’usage futur de cette forme de donation !
Quel parent ne se retrouve-t-il pas un jour, face au dilemne de la parité de succession entre ses héritiers directs ? Quel parent n’envisage-t-il pas un jour d’aider un peu plus l’un de ses enfants, ayant plus besoin d’aide que ses frères et soeurs, tout en respectant les droits de chacun ?
L’assurance vie est bien la réponse à ce dilemne, tout autant que la règle de la quotité disponible soit bien respectée …
Voilà l’une des situations spécifiquement adaptée à l’usage de l’assurance vie … Jusqu’à 152.500 €, le bénéficiaire ne paiera aucune forme d’imposition, tout autant que les fonds aient été investis avant l’âge de 70 ans, tout en respectant la quotité disponible (part du patrimoine dont on peut disposer à son gré, en fonction du nombre d’héritiers réservataires)
Quoi de plus simple comme support d’épargne, tout autant que les supports choisis soient bien en phase avec votre appréciation du risque, tout en respectant votre objectif principal …
Avec ou sans économie d’impôt ?
En acceptant donc, ou non, de bloquer l’argent jusqu’à la cessation d’activité, de percevoir seulement une rente à terme ?
En conservant l’argent constamment disponible ?
Voilà toutes les questions qu’il vous faudra vous poser, en optant pour la ou les solutions répondant aux mieux à vos critères de priorité !
La loi Tepa ayant abaissé le seuil à 50%, peut-être l’assurance vie, au travers de rachats partiels venant se substituer à une autre forme de revenus (fonciers par exemple) pourrait-elle vous aider à déclencher ce seuil … En effet, les rachats partiels d’un contrat d’assurance vie, de forme multi-support, ne sont pas considérés comme un revenu imposable en optant pour le prélèvement libératoire (d’autant plus intéressant à partir de la neuvième année, puisque bénéficiant d’un taux de 7,5% après un abattement annuel de 4.600 € ou 9.200 € pour un couple marié ou pacsé) !
En conclusion, si vous n’avez pas encore souscrit une assurance vie, ce n’est pas par l’absence d’une bonne raison, mais certainement par manque de temps, ou d’information…
Désirez-vous en savoir plus ?
Je voudrai savoir sur combien d’années s’étalent les cotisations?
Dans une tel contrat, les cotisations sont reconductibles annuellement, par tacite reconduction, et ce, jusqu’au décès de l’assuré(e). Les prestations versées sont destinées à financer les frais d’obsèques et sont donc très limitées … En compensation, aucun questionnaire médical n’est exigé.
En comparaison,
les contrats de type “temporaire décès”, cessent quant à eux à l’âge de 70, voire 75 ans, mais le montant des prestations est déterminé par l’assuré(e). En conséquence, un questionnaire médical pourra lui être exigé, selon son âge et les prestations souhaitées …
Les contrats de type décès, sous forme de “vie entière”, ont la particularité de garantir la prestation sans limitation de durée, quel que soit l’âge de disparition, tout en permettant à l’assuré de pouvoir mettre fin à son contrat en récupérant tout ou partie des sommes versées … Ce type de contrat laisse aussi le choix de la durée de son financement à l’assuré(e) … sous forme de prime unique ou de versements plus ou moins échelonnés … Plus la durée en sera écourtée, moins le financement total en sera élevé !